dimanche 10 avril 2022

Tout savoir sur le métier du médecin

 


Comment devenir médecin ?

 Tout savoir sur le métier du médecin

 L’exercice de la médecine peut se faire de bien des manières. C’est un métier centré sur l’humain et la maladie, mais chaque spécialité médicale, chaque patient est unique ! C’est ce qui fait toute la diversité et la richesse de ce métier.

La reconnaissance sociale liée au métier de médecin

 Si l’on est malade, on ne peut pas aller travailler, on se fait du souci et notre état ne s’améliore pas si le médecin n’est pas là pour écouter, poser un diagnostic et donner le bon traitement. Pour cette simple raison, les médecins sont indispensables ! Selon les spécialités, il s’occupe de problèmes vitaux (réanimation, cancérologie), de maladies chroniques qui influencent grandement la qualité de vie (myopie chez l’ophtalmologiste, arthrose chez la rhumatologie, etc).

Mais être médecin, c’est s’occuper du patient dans sa globalité, être dans une relation de confiance lui porter de l’attention, expliquer, discuter, rassurer, dans le respect des croyances et pudeurs des malades. Le patient vient confier au médecin sa maladie, ses peurs et ses problèmes personnels. C’est pour cela qu’on le considère comme un métier “noble” depuis toujours. Les médecins disent souvent “faire le plus beau métier au monde” ! Mais c’est également un métier avec de grandes responsabilités et c’est pour cela que les études de médecine sont sélectives, longues et difficiles. Il faut en effet acquérir énormément de compétences et de connaissances en peu de temps. Cela contribue aussi à en faire un métier prestigieux.

Les responsabilités du médecin

 Comme dans tout métier, les médecins ont des responsabilités. Elles commencent dès la 3ème ou 4ème année, avec les stages dans les hôpitaux. Les futurs médecins commencent à s’occuper des patients, faire des gestes médicaux, des observations, etc. Les responsabilités sont d’ordre juridique car il faut pouvoir justifier ses décisions et ses actes, mais aussi d’ordre moral comme bien informer le patient, faire tout ce qui est en son pouvoir pour améliorer son état, ne pas faire preuve d’acharnement thérapeutique, etc.

Le salaire du médecin

Le salaire des médecins évolue tout au long de leurs études, depuis l’externat jusqu’en fin de carrière. Pendant l’externat, les étudiants ont une rémunération d’ordre symbolique pour les stages (4 heures par jour environ) variant de 100 à 300 euros selon l’année d’études. Les internes gagnent le salaire minimum (SMIC).

Après avoir passé sa thèse, l’interne obtient le statut de docteur en médecine : son salaire varie selon la spécialité médicale qu’il choisit, le lieu et le type d’exercice, le titre. Les salaires sont plus élevés dans le privé ou pour les professeurs et les chefs de service. Dans les cabinets libéraux, le salaire du médecin varie selon le nombre de consultations, le secteur d’exercice qui autorise ou non le dépassement d’honoraires par exemple. Par ailleurs, le statut de médecin salarié tend à se répandre, non seulement dans les hôpitaux, mais aussi dans les centres médicaux et les petites villes rurales.

Quoi qu’il en soit, il y a toujours besoin de médecins, il n’y a donc aucun problème de chômage, que ce soit en cabinet, en carrière hospitalo-universitaire, en clinique ou en centre de santé !

Les spécialités médicales

 L’être humain possède de nombreux organes et systèmes, chacun d’eux peut avoir différents types de dysfonctionnements. Ce n’est donc pas étonnant qu’il existe plus d’une trentaine de spécialités différentes, sans compter tous les sous-types de chirurgie !

Parmi les plus répandues nous pouvons citer :

la médecine générale (le fameux “médecin de famille”)

la radiologie

l’ophtalmologie

la gynécologie-obstétrique (suivi de la grossesse)

la dermatologie

la chirurgie

la psychiatrie

la pédiatrie

l’oncologie (cancérologie)

 Parmi les moins connues :

l’anatomopathologie (étude des lésions d’un organisme)

la néphrologie (étude des reins)

la néonatologie (prise en charge des nouveaux-nés)

la médecine interne (prise en charge globale des maladies de l’adulte)

l’hématologie (étude du sang et de ses maladies)

la médecine du travail

la médecine nucléaire (applications médicales de la radioactivité)

l’immunologie

 Ainsi, il y a mille et une façons d’exercer le métier de médecin ! Il y a le côté plus “mécanique” en chirurgie, le côté stimulant et l’action des soins d’urgence, plus de réflexion et d’imagination avec la recherche, ou encore un accompagnement sur le long terme en et une prise en charge globale en médecine générale,. Vous l’aurez donc bien compris, il y en a pour tous les goûts !

Tout savoir sur les études de médecine

Les études de médecine sont longues, c’est un fait connu. Elles débutent par une première année de médecine très difficile, tant par la pression et la densité des cours que la sélectivité.

L’entrée en première année de médecine

 Le profil de l’étudiant

Rassurez-vous, il n’y a pas de profil spécifique pour devenir médecin, il s’agit avant tout d’une vocation ! Au lycée, il est fortement recommandé de suivre un parcours scientifique classique. En effet, il est primordial d’avoir des acquis solides en mathématiques et physique-chimie, pour pouvoir acquérir ces nouvelles connaissances, à un rythme soutenu. La filière type correspond donc Baccalauréat Scientifique pour l’année 2019-2020, et à 2 spécialités parmi Mathématiques, Physique-Chimie et SVT à partir de l’année 2020-2021 suite à la réforme du baccalauréat 2021.

Les étudiants venant d’autres filières sont peu nombreux et bien rares sont ceux qui réussissent le concours. Concernant le choix des spécialités en terminale il est conseillé de conserver les Mathématiques et la Physique-Chimie. Par contre, contrairement à la croyance commune, la mention “très bien” au baccalauréat n’est pas indispensable pour réussir l’année de PASS (Parcours d'Accès Spécifique Santé) ! De nombreux élèves moyens au lycée, sans mention au bac, réussissent ces études haut la main. A l’inverse, des lycéens brillants s’écroulent à cause de la pression, d’un mode d’apprentissage différent, d’un manque d’accompagnement ou d’un excès de confiance.

Toutefois, des règles élémentaires sont la clé de la réussite : savoir travailler avec attention, régularité, motivation et avoir ne bonne hygiène de vie : sommeil, alimentation, temps de pause, etc.

Un mode d’apprentissage nouveau

Le lycée et les études de médecine comportent bien des différences. Les étudiants ne sont plus divisés par petites classes mais par sections. Ils sont plusieurs centaines à suivre les cours magistraux dans de grands amphithéâtres.

Le mode d’apprentissage change énormément aussi. Les cours sont enregistrés, il est donc possible de les ré-écouter chez soi. De nombreux élèves préfèrent travailler à la bibliothèque ou chez soi pour perdre moins de temps. De plus, les cours sont très denses, il y a beaucoup de connaissances à maîtriser rapidement, et beaucoup de par coeur. Il y a donc une grande quantité de travail à fournir et il est important d'être bien organisé et efficace dans son apprentissage.

Grande différence avec le lycée, les examens sont dits “classants” : c’est un mode de sélection permettant l’accès à la suite des études pour les meilleurs. Ce n’est pas seulement la note dans l’absolu qui permet de passer, mais le classement par rapport aux autres. Par exemple, pour une matière très difficile, la note de 12/20 sera suffisante pour être classée, alors que pour une matière facile 17/20 sera insuffisant.

En général, 15% des étudiants inscrits en première année passent en 2ème année. Avant la limite d'admission était fixée par le “numerus clausus”, il sera remplacé par le “numerus apertus” avec la Réforme de la PACES. Chaque université déterminera alors le nombre de places pour la 2ème année d’études

L’organisation des études de médecine

Les études de médecine suivent une organisation spécifique afin d’acquérir des compétences théoriques via les cours en amphithéâtre et les manuels de référence mais aussi pratiques grâce aux stages “au lit du patient”.

Les trois cycles universitaires pour devenir médecin

Les études de médecine sont schématiquement organisées autour de trois grands cycles.

Le premier cycle dure 3 ans. L’année 2019-2020 est la dernière année de PACES. Dès 2020, il sera remplacé par le PASS (Parcours d'Accès Spécifique Santé) et les licences avec une mineure santé. Il est suivi par 2 ans d’études permettant d’acquérir des connaissances théoriques via des cours magistraux et des enseignements dirigés en groupes, ainsi que pratiques grâce aux stages de sémiologie à l’hôpital.

Le second cycle est marqué par l’externat : l’étudiant en médecine devient salarié de l’hôpital en travaillant tous les matins pendant la semaine. Il y a aussi des gardes et des astreintes rémunérées. Il apprend les gestes, les diagnostics, fait des observations afin de se former au métier de médecin. En parallèle, l’élève prépare l’ECN : Epreuve Classante Nationale. Selon le classement, il pourra choisir la spécialisation et le lieu où il fera son internat. Une réforme est en cours pour inclure d’autres critères de classement en plus des compétences théoriques : par exemple, l’évaluation pratique des compétences cliniques et relationnelles. Pour le moment, nous n’avons pas plus d’informations disponibles à ce sujet, mais nous suivons cela de très près.

Le troisième cycle est l’internat. Il dure entre 3 ans pour la médecine générale et 5 ans pour la médecine de spécialité, voire même 6 ans pour la chirurgie. Durant ces années, l’interne travaille à temps complet à l’hôpital. Il doit aussi préparer une thèse qu’il présentera à la fin, afin de devenir docteur en médecine.

La réforme de la PACES

L’année 2019-2020 est la dernière année de PACES. Jusqu'ici, la première année commune aux études de santé se terminait par un concours de fin de première année très sélectif, organisé en 2 semestres. Selon le classement de ce concours et l’orientation choisie, les étudiants en médecine avait accès aux études des filières MMOPK : Médecine, Maïeutique (sage-femme), Odontologie (dentaire), Pharmacie et Kinésithérapie. 

Dorénavant, l’accès aux études de médecine se fera par 2 voies :

Le PASS (Parcours d'Accès Spécifique Santé), représentant 60% des places

Les LAS (Licences avec option Accès Santé), représentant 40% des places

 Bien entendu, cette réforme induit une première année encore très sélective. L’accès au reste des études est sanctionné par un contrôle continu et des examens classants.

Des études de médecine longues et denses

Comme chacun le sait, les études de médecine sont difficiles. D’abord, l’accès aux études est très sélectif à cause du concours de fin de PACES et bientôt des examens classants du PASS (Parcours d'Accès Spécifique Santé). Les années d’études sont nombreuses afin de pouvoir acquérir toutes les compétences nécessaires pour devenir médecin. Le rythme est très soutenu entre les stages, les gardes, la préparation des partiels ou des thèses.

De plus, les lourdes responsabilités imposent une pression supplémentaire. La responsabilité n’est pas banale, il s’agit d’accompagner, de guider et de soigner des humains qu’importe leurs maux. Le médecin est responsable de la santé, de la vie de ses patients. Il faut aussi pouvoir répondre de ses actes devant la justice. De nombreux procès impliquent aujourd’hui les hôpitaux et les praticiens. Il est important d’être conscient de cette responsabilité avant de débuter des études de médecine.

Ainsi, il s’agit d’études stressantes et d’une profession avec des enjeux sociaux forts, qui peuvent parfois être très lourds émotionnellement. Les actions du médecin peuvent en effet déterminer la survie ou le décès d’un patient.

La concurrence et la coopération pendant les études de médecine

Dans la croyance commune, la concurrence règne dans les études de médecine. Selon les rumeurs, des étudiants voleraient même les polycopiés de leurs voisins lorsqu’ils s’absentent un instant de leur table de travail. Détrompez-vous, il n’en est rien ! Il est tout à fait possible et naturel de faire de belles rencontres, créer des amitiés dans une ambiance studieuse. Bien évidemment, il faut s’entourer de personnes avec qui il est possible de travailler sérieusement et efficacement.

Il faut aussi démystifier un autre cliché : celui de l’étudiant qui s’isole, travaille toujours seul enfermé chez soi. Bien souvent, les étudiants isolés ne réussissent pas le concours. En effet, être à plusieurs permet de se poser des questions les uns aux autres, réciter les cours, se soutenir mutuellement ou encore éclaircir certaines notions confuses.

Vous l’aurez compris, les études de médecine sont difficiles, mais avec beaucoup d’efforts vous en ressortirez grandi. On ne devient pas médecin seulement pour avoir un emploi ou pour le prestige, mais pour prendre en charge un être humain dans sa globalité, avec bienveillance et humanisme.

La Prépa Médecine Anticipée

prépa médecine

 

Le PASS (Parcours d'Accès Spécifique Santé) est une filière très sélective. Il faut donc le meilleur dossier scolaire possible afin de pouvoir suivre ces études très demandées. Pour parvenir à cet objectif, il est important de découvrir pas à pas les notions difficiles du programme comme la chimie organique, le transport membranaire ou encore la mécanique des fluides en physique, ainsi que de construire une méthode de travail solide dès la terminale. Chaque année, de nombreux organismes de soutien scolaire préparent des étudiants en médecine pour la fameuse première année et ses enjeux. L’organisme d’accompagnement scolaire Cours Thalès fut le premier à mettre en place une Prépa Médecine Anticipée dès 2008 afin de préparer les futurs étudiants en médecine dès la terminale.

La Prépa Médecine Anticipée s’organise autour de plusieurs stages, pendant les vacances scolaires. Ils sont dispensés en petits groupes d’élèves afin de privilégier un climat de travail calme, studieux, propice aux échanges, aux questions et aux interactions. Durant les séances, les différents thèmes sont abordés chapitre par chapitre avec des QCM en lien avec le thème. Ceux-ci sont des QCM issus des annales des différentes facultés franciliennes ou créés sur le même modèle. Ainsi, la notion est illustrée par des exemples concrets et habitue les élèves aux formulations spécifiques et aux pièges des QCM. Dès le début de sa préparation à l’année PASS (Parcours d'Accès Spécifique Santé), le futur étudiant en médecine acquiert des automatismes qui lui seront utiles durant toutes ses études de médecine.

Les cours sont dispensés par des étudiants en médecine. En effet, ce sont ceux qui ont réussi le concours avec succès qui sont les plus à même d’expliquer correctement les notions importantes pour permettre aux élèves de réussir à leur tour leur première année de médecine. Ils transmettent les astuces, les moyens mnémotechniques, les différentes méthodes d’apprentissage. Enfin, ils ont vécu le même stress, la même appréhension que les élèves de terminale et font ainsi preuve d’une grande bienveillance afin de préparer psychologiquement les futurs médecin. Quant aux supports de cours, ils sont rédigés par des professeurs qui encadrent et forment les étudiants en médecine. Avec des supports de qualité et des professeurs qualifiés, le dernier élément indispensable à la réussite des études de médecine est la motivation des élèves ; c’est pourquoi les inscriptions à la Prépa Médecine Anticipée se font sur dossier, afin de pouvoir constituer des groupes de niveau parfaitement homogène.

Au terme de ces stages et de son travail, l’élève de terminale se familiarise avec les nouvelles notions en mathématiques, physique et chimie et il prend confiance en lui grâce à une méthode de travail qui lui correspond ! Il sera ainsi prêt à démarrer avec toutes les cartes en main dès la rentrée en première année de médecine, apte à fournir un travail efficace grâce à l’avance prise en terminale sur les autres étudiants en médecine.

Anita, étudiante en 4e année de médecine et intervenante au sein de la Prépa Médecine Anticipée des Cours Thalès