Aide au voyage de LADOM à 100% : le soulagement des familles d'étudiants mahorais
LADOM prendra désormais intégralement en charge les billets d'avion pour les néobacheliers ultramarins qui se rendent sur leur lieu d'étude. Un soulagement pour Ali Djinouri, dont la fille passe le bac cette année à Mayotte.
Les étudiants qui décident de poursuivre leurs études en dehors de Mayotte auront désormais un billet aller/retour par année d'étude intégralement pris en charge par LADOM, l'agence de l'outre-mer pour la mobilité, dans le cadre du passeport pour la mobilité des études. Jusqu'à présent, les étudiants non-boursiers ne bénéficiaient que d'une prise en charge à 50%.
"Cette mesure est déjà actée et en place", annonce Mohamadi Madi Charif, le directeur de LADOM à Mayotte. "Il y a une consultation qui a été menée par LADOM en 2022 pour avoir une égalité de traitement et donner la possibilité à tous les étudiants ultramarins d'aller poursuivre leurs études à l'extérieur. Le constat a été fait que certains avaient des difficultés à payer leurs billets et ça rendait leur situation compliquée."
"Ici, on est assez seul"
Cette annonce vient s'ajouter à la mise en place d'un billet intermédiaire depuis décembre 2023, pour permettre aux néobacheliers de bénéficier d'un aller/retour supplémentaire durant leur première année d'étude. "Ça m'a fait du bien, ça m'a permis de me ressourcer, de voir la famille", explique un étudiant mahorais installé dans l'Hexagone et qui a profité de ce dispositif pour rentrer en février. "Ça m'a surtout permis de me remonter le moral, car ici on est assez seul."
Pour son père, l'annonce d'une prise en charge à 100% est un soulagement. "Quand on a appris qu'il avait le bac, et qu'il fallait payer la moitié du billet pour qu'il puisse poursuivre ses études, on était partagé entre la joie et le fait de débourser plusieurs centaines d'euros", explique Ali Djinouri, dont la fille va également passer le bac cette année. "Il n'y aura pas cette somme à dépenser, c'est sûr qu'on est content d'entendre ce genre de nouvelles, ça dépanne."
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